Son nom signifie « l’éclaireur » dans l’ancienne langue, ce qui peut aussi se traduire par « celui qui ouvre la voie ». Il est le premier semi-elfe. Le légendaire hybride à l’origine de ce peuple. Chaque jour, l’ancêtre se rend sur le Roc, un îlot minuscule situé à deux lieues marines des ruines de l’ancien phare de Trein Er’ Madenn Fern. Et chaque jour, l’ancêtre sacré reçoit la visite de dizaines de personnes. Elles ne viennent pas se faire convertir, car Haarn’al n’est le prophète d’aucune divinité et n’enseigne aucune religion. Elles ne viennent pas écouter la parabole inspirante d’une vie consacrée à l’ascèse, ni les conseils creux d’une créature sans âge. Elles viennent à sa rencontre car il est le premier bâtard d’une espèce bâtarde dont l’innombrable descendance peine à trouver sa place au sein d’un monde qui ne veut pas d’elle. Les mains d’Haarn’al possèdent en outre un pouvoir, celui de chasser tous les maux, et le rayonnement de son esprit sait vous transmettre une paix intérieure à laquelle chaque être vivant aspire depuis sa naissance jusqu’à sa mort, souvent sans jamais la trouver.