Ils sont connus pour être un peu plus grands et robustes que la plupart des humains évoluant dans les Terres d’Ogon et, il ne faut pas se le cacher, les Wallaki ont très mauvaise réputation. Dans le genre conquérants sanguinaires addicts aux massacres, ils se posent plutôt en maîtres. Ces guerriers-nomades du nord-ouest d’Ogon ne font pas dans la dentelle. Ils pillent et brûlent les villages conquis, et le viol est monnaie courante chez ces barbares. Ils n’ont qu’une limite, celle édictée par leur dieux et seules la force et les traditions trouvent grâce à leurs yeux.
La tribu des Wallaki a été fondée par une Elfe noire, une déesse à la peau d’ébène, il y a plusieurs siècles de cela, et depuis ils suivent à la lettre les préceptes de la loi de leur divinité, qui sont : « Seul le but compte, peu importe qui doit mourir pour l’atteindre. »
Kemen est l’actuel roi des Wallaki et on sent en lui une haine féroce, une envie d’écraser ses adversaires à mains nues, notamment quand il s’agit du roi des Ana. Car depuis que le père de Kemen, il y a quelques années, a essuyé une défaite sévère face aux guerriers Ana, son fils rêve de prendre sa revanche sur ses ennemis. Il entend bien recouvrer son honneur perdu en infligeant une défaite cuisante au roi Da’roko et répandre le chaos dans la belle cité de Kiny. Dans sa quête de vengeance, le roi des Wallaki peut compter sur son puissant sorcier Thara-ko’iti. On dit qu’il possède des pouvoirs très dangereux et que, pour le vaincre, il faut moins être physiquement fort que mentalement puissant.